La relation entre le patient et le psychopraticien
La relation psychothérapique est une relation où s’éprouvent, dans l’intimité de la séance et dans une distance respectueuse, les difficultés de l’existence. Le lien, ici, est l’élément moteur du processus de croissance. Le terme de patient, utilisé dans la pratique médicale, est tout à fait adapté pour définir la relation psychothérapique. Il vient du mot grec « pathos » qui signifie éprouvé.
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Choix du psychopraticien
Que ce soit par un annuaire téléphonique ou professionnel, recommandé par l’entourage, indiqué par un médecin, un travailleur social, etc., le premier psychopraticien rencontré peut ne pas être la personne qui convient pour que s’instaure la confiance, indispensable dans la relation.
Il est tout à fait ordinaire de rencontrer plusieurs psychopraticiens et de poser des questions sur leur parcours, leur formation à la psychothérapie, leur supervision, leur déontologie, leur agrément. Le patient et le psychopraticien peuvent parfois avoir besoin de quelques séances avant de s’engager dans le travail psychothérapeutique.
Un accompagnement dans une souffrance, un questionnement, une recherche existentielle ou dans une démarche de développement et de connaissance de soi est avant tout une question de personnes. « Ça doit passer avec son psy ! »
Mais ce n’est pas suffisant.
Accompagner une personne dans ses méandres relationnels et existentiels nécessite de la part du psychopraticien :
- de s’être confronté et d’avoir largement clarifié ses propres méandres relationnels et existentiels,
- d’avoir acquis une solide formation dans une approche particulière,
- de se maintenir dans une dynamique de formation, de questionnement et de développement continus, notamment par la supervision.
Il peut donc être tout à fait opportun lors d’une première rencontre avec un psy, de se renseigner sur sa formation et son parcours personnel.
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Durée d’une psychothérapie
Il n’y a pas de norme. Suivant la motivation, les objectifs, la méthode utilisée, le rythme des séances, la compétence du psychopraticien par rapport à la problématique abordée, etc., la durée peut varier de quelques semaines à plusieurs années.
Dans le respect des règles du cadre posé et accepté au début de la psychothérapie, le patient peut arrêter sa psychothérapie à tout moment, soit parce qu’il estime se sentir mieux et ne souhaite pas aller plus loin, soit parce qu’il ne trouve pas ce qu’il en attend. Le psychopraticien peut lui indiquer d’autres professionnels s’il souhaite continuer son travail avec quelqu’un d’autre.
La fin de la psychothérapie est, en général, décidée dans un accord commun. Les séances peuvent alors être espacées sur une durée variable.
Lorsque, aux détours de la vie, des situations sont difficiles à gérer, la reprise de la psychothérapie est possible avec son psychopraticien ou avec une autre personne.
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Bénéfices d’une psychothérapie
La psychothérapie apporte une meilleure connaissance de soi et de ses modes de relations aux autres, une meilleure compréhension des phénomènes psychologiques, émotionnels et somatiques. Elle conduit à prendre, en toute conscience, l’ampleur de sa responsabilité et de sa liberté.